Le nom du sommet dépend de ses caractéristiques : couleur, verticalité, hauteur, etc. De nombreux oronymes descriptifs portent un nom issu d'un radical préceltique voulant dire "hauteur rocheuse".

La Pointe du Fou a été appelée ainsi car, selon H. Suter, Michel Servioz pensait que celui qui en ferait la première ascension ne pourrait être qu'un fou du fait de sa verticalité.

Ce sont les plus fréquents dans les massifs montagneux éloignés des zones habitées. La Pointe de Lépiney rappelle le souvenir de Jacques de Lépiney qui en fit la première ascension avec son frère, en 1920. A côté de cette pointe, on peut voir celle de Paul Chevalier. Ce dernier fut l'un des fondateurs du "Groupe de Haute Montagne" (GHM) dont Jacques de Lépiney fut président de 1919 à 1930.

On peut distinguer plusieurs groupes d' oronymes mémoriels. Les mémoriels anecdotiques comme "Aig. des Chamois", "Arête des Papillons" ; les mémoriels historiques commémorant une première ascension ; les mémoriels honorifiques évoquant une personnalité reconnue.

Le nom attribué à un sommet détermine les noms des sommets voisins par simple jeu intellectuel. Ainsi, le zoom permettra de découvrir au-dessus de l'Aig. du Caïman, celle du "Crocodile".